![]() Les drag kings, en tant qu’interprètes de la « masculinité féminine » (cf. Cette partie se concentre sur les réinterprétations subculturelles de la masculinité des boy bands pratiquées par les troupes de drag kings. La troisième partie de cet article traite de la réception de la culture boy band et des réponses qu’elle a suscitées. Prenant les Backstreet Boys et les Take That comme exemples de boy bands des années 1990, je propose de distinguer, dans un premier temps, quelques caractéristiques communes à (presque) tous les boy bands, pour ensuite montrer, en m’appuyant sur mon interprétation du vidéo-clip « Quit Playing Games (With My Heart) » des Backstreet Boys, comment ces groupes incarnent une « masculinité boy bands » spécifique et fortement liée aux repères de la culture gay et de l’homoérotisme. À partir des travaux de Judith Butler, Judith "Jack" Halberstam, et Gayle Wald, cet article conteste cette idée et affirme que la culture des boy bands offre un espace pour le déploiement de masculinités ( queer) alternatives. De prime abord, on pourrait penser que le phénomène des boy bands a évolué autour d’un modèle structuré de façon très hétéronormative : des artistes masculins sur scène et des fans féminins hurlant devant la scène. ![]() Celle-ci a connu son apogée du milieu à la fin des années 1990, moment où un grand nombre de boy bands furent créés lors de castings afin de conquérir le marché de la musique. Cet article examine les potentialités queer de la culture des boy bands.
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